Il y a des columbariums en chacun de nous. Vous savez ces petits endroits où nous déposons les urnes de souvenance de ce qui nous a touchés au cours de notre vie et qui maintenant git comme des alcôves dans les fondations de nos vies.

Alors que nous croyons que ce qui nous a quittés nous a abandonnés, emporté par le temps, démantelé par l’absence, les urnes de souvenances s’accumulent souvent à notre insu en périphérie de notre cœur.

Lorsque nous faisons le voyage de notre monde intérieur, là où nous pensions retrouver les ruines de nos désirs, les ruines de nos souvenirs, brisés d’amertume, nous découvrons que notre nature intérieure fait tout comme une forêt, elle ne néglige aucun élément qui l’a déjà composée, elle sait se recomposer avec ce qui avait su apporter du sens.

Alors, nous comprenons que ce sont les expériences que nous avons cru qu’ils nous avaient brisées qui nous valent la maturité de nos fondations.

Alors nous comprenons que ce ne sont pas uniquement les moments de joie qui nous font, ce sont tous les moments qui nous ont touchés de quelques façons que ce soit. C’est dans les moments de méditation où nous nous occupons entièrement de nous que nous constatons que notre corps empli de son âme est un temple pour honorer ce que nous avons aimé, ce que nous aimons et l’héritage de notre résilience.

Alors, méditer devient un moment pour adorer être.

Une chanson de Pierre Lapointe – Le columbarium

Les paroles sur https://genius.com/Pierre-lapointe-le-columbarium-lyrics

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